Les philosophes et la mort
La mort et la vie après la vie, ou l'après mort a toujours été l'objet de réflexions plus ou moins conscientes, plus ou moins abouties. La mort a toujours accompagné la vie et assez tôt fait l'objet de questionnements. Les philosophes les ont largement repris à leur comptes dans leurs oeuvres.
Dès que l'homme a été capable de penser le sens de son existence et donc de sa mort, des systèmes de croyances ritualisés furent mis en place (par ex les tombes avec fleurs et objets retrouvés dans les tombes).
Ne pouvant tous expliquer le phénomène de la mort, cette disposition a certainement été l'apanache de quelques uns, plus réceptifs, plus ouverts, les fameux chamans ou sages, déjà médiums.
Leur niveau de compréhension était-il suffisant pour en comprendre tous les rouages?
Nous n'en sommes pas sûrs du tout, mais en tout cas, suffisamment pour fonder des rites d'accompagnement dans la mort et pour les transmettre à leurs descendants. Le magico-religieux était ainsi né.
les philosophes et la mort
Mais force est de constater que mis à part des inscriptions sur des objets, des murs, des analyses archéologiques toujours difficilement interprétables, il fallut attendre l'avènement de l'écriture pour saisir les pensées de nos ascendants (et encore!).
D'abord en Afrique (aujourd'hui le siège principal de la pensée animiste) puis en Egypte par le pont géographique que constitue la Nubie, l'écriture et la lecture sont restées longtemps le privilège de certains : scribes, sages, prêtres, privilégiés sociaux, puis philosophes ou écrivains.
Ce sont eux qui ont insufflé à ceux qui gouvernaient ce qu'il fallait penser ou non. Eux qui par la suite ont influencé les lois, puis petit à petit la pensée du peuple.
Ce peuple à qui avait été déjà transmis de génération en génération le respect de l'âme des défunts et qui certainement respectaient les traditions sans toujours savoir pourquoi.
Tous les philosophes de Parménide à ceux d'ajourd'hui se sont intéréssés et ont même fait de la mort, et de l'immortalité de l'âme, la pièce centrale de leur oeuvre, qu'il fussent pour ou contre.
Mais deux théories essentielles s'affrontent et ce en dehors de toutes considération temporelle ou socio-culturelle. Chacune d'elle engendrant de nombreux courants
LES MATERIALISTES : Vision mécanique de la vie
Le terme est inventé par Leibniz en 1702, et revendiqué pour la première fois par La Mettrie vers 1748. Pourtant et donc rétrospectivement, les premiers matérialistes, dits mécanistes, sont des philosophes de l'Antiquité : Héraclite, Démocrite, Leucippe, Diogène, Épicure, Lucrèce.
Ainsi, dès l'Antiquité, les matérialistes prônent l'utilisation de la matière et du réel comme base fondamentale pour expliquer les phénomènes, philosopher et produire le savoir.
D'une manière plus contempraine, Diderot, Nietzshe, Sartre les ont suivis.
Pour les matérialistes, il n'y a que de la matière qui prévaut et le fonctionnement du monde ne peut être compris qu'en partant de ce qui est observable ou le sera. C'est donc le principe fondamental du développement des connaissances en sciences (au sens large) que l'on retrouve au cœur du matérialisme.
L'univers par est donc perçue comme une machine, et selon cette vision l'homme fonctionne lui aussi comme une machine.
Le matérialisme trouve son apogée à partir du 18ème et avec la progression des disciplines scientifiques pour expliquer toutes choses en l'univers.
Pour les matérialistes et en ce qui concerne l'âme elle-même, comme pour le reste du corps, seuls les atomes et le vide qui la compose existent. Ce composé se désagrège dans l'univers. L' âme ne survit donc pas au corps et il n'y a donc pas d'au-delà , d'entités et de Dieu.
LES METAPHYSICIENS, LES SPIRITUALISTES
En cela, l'opposition est radicale avec Parménide, Platon, plotin , Mallebranche , puis les pères de l'Église chrétienne, et enfin l'idéalisme allemand, avec Kant et Hegel, pour lesquels le monde véritable et parfait existe en dehors de toute matière et de toute réalité observable.
La vérité du monde ne peut être atteinte que par la pensée, la réalité du monde et sa matière n'étant qu'une représentation et une approximation imparfaite de la vérité.
Pour eux, la matière est manifestation de l'esprit ou une forme spirituelle de moindre perfection.
Spinoza est le représentant moderne du panthéisme (forme philosophique la plus absolue des spiritualistes) (Dieu ou le grand tout [la substance unifiée] est en toute chose : de l'univers à la fleur en passant par l'homme).
Pour les panthéistes, Dieu ou le grand tout est le monde, il n'est pas un être, ou une entité distincte mais il est immanent au monde. Toute chose est expression de Dieu et co-créée en même temps Dieu dans une sorte d'impermanence.
Le Grand tout se pense à travers sa création qui elle-même pense le Grand tout. Dieu n'est pas Dieu, mais "un grand tout énergie" formé de tout ce qui est et a été et vers lequel chaque être vivant repart et à partir duquel chaque être vivant vient.
Mais pour tous les spiritualistes, considérer l'univers sous le seul ASPECT MÉCANIQUE nous empêche de voir LE MIRACLE DE LA VIE y compris dans la mort. Bien évidemment, pour la plupart, l'âme survit à la mort biologique du corps.
Si vous vous intéressez de plus près aux grands textes des philosophes, vous vous apercevrez que l'homme s'est toujours intéressé à ce qui sous-tendait le phénomène de la vie, de la pensée, et que la mort a toujours été omniprésente dans ses préoccupations.
Mais qu'ils soient pour la survivance ou pas de l'âme après la mort, il n'ait mentionné dans aucune de leurs oeuvres des expériences concrètes qui appuient leurs théories.
A moins que les philosophes dits spiritualistes n'aient vécu des expériences médiumniques qui aient inspiré leur oeuvre sans en parler et que des philosophes matérialistes ne soient revenus de la mort pour parler du néant, (auquel cas leur théorie ne pourrait plus tenir debout !) aucun des partisans des deux tendances ne peut transformer sa croyance en certitude.
By Angélique Deprets
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