La religion et la mort
Toutes les religions ont elles aussi comme axe central la rédemption, la purification, l'évolution ou le rachat de l'ame qui survit après la mort. La vie après la mort fait l'objet de toutes les attentions, mais les modalités sur le rachat de l'âme ne sont pas les mêmes : petit guide
Toutes les religions et de nombreuses philosophies ont elles aussi comme axe central la rédemption, la purification, l'évolution ou le rachat de l'ame qui survit après la mort.
Bien sur, chacun voit l'immortalité de l'âme à sa porte comme vous allez le voir :
Religion chamanique : la religion chaminique qui survit encore de nos jours en Australie, en Amazonie, en Antarctique, en Sibérie, à Bornéo est certainement la plus vieille des religions dites "primitives" et a son actif certainement plusieurs dizaines de milliers d'années.
Les croyances des chamans et de ceux qui les suivent n'ont guère changé depuis tous ces millénaires et sont basées sur la croyance dans un monde des esprits vivant dans l'au-delà .
Les chamanistes vivent en communion avec la nature à qui ils accordent les mêmes droits et un grand respect. Pour eux il existe une interdépendance totale entre toutes les créatures du monde terrestre (minéraux, végétaux, animaux, humains et les éléments).
Mais dans le terme esprit, les chamanes y mettent la définition "essence" et ne pensent pas forcément à l'âme séparée du corps comme dans d'autres religions.
A la mort, l'âme du défunt (âme = essence vivante) se transforme en esprit qui peut venir soit aider les vivants soit se mélanger au monde élémental.
De manière fort résumée, les chamanistes pensent que l'homme a plusieurs âmes (référence aux 7 champs de l'aura?) et que le chaman a la capacité de partir en voyage astal dans le monde des esprits pour en revenir avec des éléments pour guérir ou apporter des solutions au village.
Les animaux et les végétaux, eux auraient une âme groupe mais pas d'âme individuelle.
Comme dans d'autres religions certaines âmes bonnes partent pour la félicité et d'autres pour les épreuves et les rituels pré ou post mortuaires exécutés par les chamans sont là pour premettre d'aider les âmes en mauvaise posture.
Les chamans croient à une vie éternelle, mais pas obligatoirement en la réincarnation, mais dans certaines tribus on croit en la métempsycose (successions de vie qui peuvent être végétales, animales ou humaines)
Religion animiste : essentiellement en Afrique
Les animistes croient en un principe supérieur, souffle vital ou âme, qui réside dans les lieux ou les objets. Le terme vient du latin anima, « souffle » ou « âme ».
Le terme animisme est dû au médecin et chimiste allemand du XVIIIe siècle, Georg Ernst Stahl, et s'applique à sa théorie de l'âme conçue comme principe vital responsable du développement organique.
Henri Bergson plus tard, affirmera notemment que la mémoire et la pensée sont des faccultés de l'âme et sont donc indépendantes du cerveau.
Chez les biologistes et les psychologues, l'animisme se réfère à l'opinion selon laquelle l'esprit humain est une entité immatérielle qui interagit avec le corps grâce au cerveau et au système nerveux.
Les animistes pratiquent le culte des ancêtres avec qui ils partagent souvent des moments de la vie quotidienne à travers des rites, parfois sacrificatoires.
L'animisme revêt de multiples formes, mais toutes ont en point commun le sens du sacré et le lien entre l'homme et son univers.
Mais dans certaines tribus le sacré n'est accessible qu'à certaines personnes, des intermédiaires, qui se chargent de faire le lien avec les êtres humains. Les ancêtres du village, de la famille sont des intermédiaires privilégiés.
Pour correspondre avec ces morts, les animistes font appel à leurs marabouts ou à des griots
Pour l'ensemble des animistes, la mort marque la fin d'une étape, mais non pas de la vie. Au contraire, la mort est le début de la vie éternelle, vie dont les réjouissances sont sans commune mesure avec les petits bonheurs que l'on peut éprouver sur terre.
Bien sur, l'accès à cette vie supérieure est conditionnée par nos actes dans la vie ici-bas : la crainte de ce qui nous attend dans l'autre monde implique donc un certain comportement.
Le Christianisme et ses variantes : protestantisme, luthérisme, adventuristes, anglicans, etc.....
Logiquement pour les Chrétiens la survie de l'âme serait le passage d'un monde à un autre.
Le Christiannisme semble insister sur la transcendence de l'esprit sur la vie biologique. Mais contrairement aux Hindouistes ou Boudhistes pour qui l'âme retourne au principe spirituel fait un, les Chrétiens eux croient en une immortalité personnelle. L'âme ne fusionnerait pas au grand tout pour y perdre son individualité.
Pour les Chrétiens, l'âme garde son individualité après la mort, tout en étant liée à son créateur de manière éternelle.
Pour eux l'âme humaine est prisonnière du corps et seule la mort peut la libérer pour qu'elle retourne à la vraie vie, celle du monde de lumière.
Pour Saint Paul, ce ne sont pas des êtres de chair dont il faut se méfier le plus, mais des puissances des ténèbres relayées par des esprits malfaisants qui rôdent dans les espaces célestes.
Comme dans la plupart des religions, ce sont nos actes, pensées et sentiments qui conditionnent notre vie post mortem. Si vous êtes pur, vous aurez droit à la félicité éternelle, dans le cas contraire à la damnation éternelle. Bien évidemment, vivre selon les dogmes Chrétiens vous donnent de bonnes chances de vivre en paix et dans la félicité après votre mort. Le dogme catholique n'admet cependant pas la réincarnation.
Enfin telles sont les croyances propres aux origines du christiannisme, mais aujourd'hui, les discours peuvent être assez éloignés de tout cela.
Les protestants : l'âme après la mort, tombe dans l'oubli et la solitude. Les morts perdent tout souvenir, toute mémoire. Ils croient en une rédemption, résurrection finale ou toutes les âmes renaîtront.
Pour les orthodoxes, eux ne se prononcent pas sur ce qui se passe pour l'âme après son fameux passage et jusqu'à la résurrection finale, faute de pouvoir avoir des certitudes authentiques.
Les Orthodoxes et les Chrétiens traditionnalistes ont tout de même gardé des rites funéraires aidant le mort à passer dans l'au-delà et censés l'aider à parvenir à la résurrection finale. (Rite du Pannikkide)
Le Judaïsme
La théorie de la survie de l'âme après la mort est apparue tardivement dans le Judaïsme. le concept s'est exprimé au 13ème siècle par le biais de Maïmonide qui fut d'ailleurs combattu.
Pour ce théologien, la survie de l'âme était l'occasion pour Dieu de récompenser les bons et mauvais comportements et était en quelque sorte un salaire.
Pour différents commentateurs de la tradition Juive, le premier monde est celui où les âmes des justes sont placées après la mort, et c'est là qu'elles vont depuis que le premier homme est mort. On l'appelle également le Monde des Ames.
Les âmes y demeurent sous une forme désincarnée, tout au plaisir d'être proches de Dieu. Ainsi, les authentiques expériences de mort clinique sont probablement des avant goûts du Monde des Ames, assimilées la plupart du temps au Monde futur à chaque fois que ce dernier terme est employé.
Quant au Monde de la Résurrection, comme l'écrit le Talmud, "aucun œil ne l'a vu". C'est un monde, d'après la plupart des commentateurs qui font autorité en la matière, où le corps et l'âme sont réunifiés pour vivre éternellement dans un pur état de perfection. Ce monde ne prendra naissance qu'après la venue du Messie et débutera par le "Grand Jour du Jugement", (Yom HaDin HaGadol).
Il sera donc la récompense ultime, un endroit où le corps sera devenu éternel et de nature totalement spirituelle tandis que l'âme atteindra un niveau encore plus élevé. La résurrection est donc le temps de la récompense et la réincarnation celui de la réparation. En d'autres termes, la résurrection, c'est la saison de la moisson et la réincarnation celle des semailles.
Que la notion de réincarnation fasse partie de la tradition juive est une source d'étonnement pour beaucoup de gens. Néanmoins, elle est mentionnée en de nombreux endroits dans les textes classiques de mysticisme juif, et tout d'abord dans le livre de référence de la Kabbale, le Zohar: (13ème)
L'Islam
La tradition Islamique et notammment Soufique elle aussi croit en la survie de l'âme, une vie éternelle faites de récompenses et de félicité pour les justes et de punitions et d'épreuves pour les autres.
La tradition Islamique reconnait au monde de l'au-delà différents degrés et niveaux ainsi que l'existence des anges.
En ce qui concerne ce qu'il advient à l'âme une fois séparée du corps dépend des actions de la personne sur terre.
Mais toutes les âmes sont dans une sorte de phase d'attente jusqu'au jugement dernier ou les bonnes âmes vont au paradis et les autres en enfer.
Le Boudhisme :
Si la mort et l'après mort dépendent de la qualité de nos actes antérieurs, il est capital d'acquérir de bonnes habitudes et de maîtriser, si possible, notre esprit et nos actes durant cette vie-ci.
Ainsi raisonnent les bouddhistes, qui considèrent cette existence comme une préparation. L'homme doit apprendre à mieux se connaître en se tournant vers l'intérieur pour observer et maîtriser son esprit et développer ainsi la sagesse.
Il peut espérer ainsi mener une bonne vie et donc avoir une bonne mort, garante d'une meilleure renaissance ou, mieux, de la libération définitive de la souffrance s'il atteint l'Éveil, qui est dissipation de tous les conditionnements, apaisement de toutes les émotions perturbatrices et épanouissement de toutes les qualités de notre être véritable. Tel est l'enjeu de cette vie, la mort étant le fidèle miroir de ce qu'aura été notre existence.
Le moment de la mort pour les Bouddhistes est crucial : en lui se récapitule la totalité de la vie qui vient d'être vécue et marque la prochaine vie d'où l'importance de régler litiges, dettes, rancours et conflits avant le dernier instant et d'aborder en paix et sans regret le grand passage.
Pour les Bouddhistes, à l'inverse de la conception, où s'unissent graduellement les éléments psychophysiques du futur être, la mort est une dissolution progressive de ces mêmes éléments dans l'ordre inverse. Une première dissolution, dite "grossière" concerne les aspects physiques de l'individu : l'élément terre se dissout (le corps s'immobilise), puis l'eau (arrêt de la circulation), le feu (refroidissement) et enfin l'air (cessation de la respiration).
Pour la médecine occidentale, la fin de la respiration et l'arrêt du coeur, immédiatement suivis de la mort du cerveau, constituent le moment de la mort clinique ou tout au plus quelques minutes après.
Pourtant, selon le bouddhisme, le processus n'est pas achevé. La conscience va être le siège de "dissolutions subtiles". Se manifeste alors la claire lumière, l'esprit pur dans sa nudité, vide et lumineux. Après un bref passage du bardo (état de conscience) de la réalité, qui n'est profitable qu'à certains yogis confirmés, la plupart des défunts reprennent conscience dans le bardo du devenir, semblable à un rêve, où, séparés du cadavre, dotés d'un corps subtil et poursuivis par les images suscitées par leurs habitudes karmiques passées, ils vont endurer de nombreux tourments et chercher refuge dans une nouvelle matrice... et renaître.
Entre la mort et la renaissance, quarante-neuf jours au plus se déroulent, dit-on, mais la durée de ces jours est incertaine et varierait selon chacun.
By Angélique Deprets
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